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Las margaritas 1933-02-14 (Ranchera) — Ada Falcón accompagnée par Francisco Canaro

Letra :

Las mar­gar­i­tas. Les mar­guerites.

Le n’est pas un tan­go, pas même une valse mal­gré son rythme ter­naire (Pou-chi-chi), mais une ranchera.
Cer­tains DJ pro­posent des rancheras pour des tan­das de valses. C’est assez com­pliqué à danser et désta­bil­isant, je ne recom­man­derais donc pas l’ex­er­ci­ce. La ranchera s’ap­par­ente en fait à la mazur­ka ou à la java.
Cette danse tra­di­tion­nelle d’Ar­gen­tine n’est plus dan­sée aujour­d’hui, mais il y a de nom­breux enreg­istrements qui mon­trent le de ce rythme au siè­cle passé.
Si j’ai tenu à plac­er ce thème, c’est, car il me parais­sait bien adap­té au jour, le 14 févri­er, la Saint-Valentin, fête des amoureux.
Sur la dizaine de titres enreg­istrés un 14 févri­er, très peu avaient un thème pou­vant évo­quer l’amour (si on excepte la Limona de Amor (aumône d’amour) qui invoque l’amour divin et dont une ver­sion a été enreg­istrée un 14 févri­er (1957) par Miguel Calo avec .
Je reviens à Las Mar­gar­i­tas enreg­istré par avec son grand amour (pas totale­ment réciproque), .
Las mar­gar­i­tas présente les espoirs d’un jeune homme amoureux d’une serveuse et qui ceuille des mar­guerites. Il les offre à la vierge du vil­lage. J’avoue ne pas savoir si cette vierge est la serveuse qui peut ain­si le guérir de son amour en le ren­dant effec­tif, ou bien la Sainte Vierge qui lui fera oubli­er un amour impos­si­ble à con­cré­tis­er.
L’ d’A­da et Fran­cis­co est égale­ment un thème roman­tique. Je n’en­tr­erai pas dans les détails, mais dis­ons que Canaro ne ressort pas for­cé­ment gran­di de l’af­faire.
Une his­toire d’amour un peu trag­ique, donc, mais une his­toire d’amour.
Je pro­pose donc ce titre pour fêter la Saint-Valentin à tous les amoureux du monde, en espérant qu’ils seront plus heureux au final qu’A­da qui est entrée dans les ordres comme… fran­cis­caine et que la France­sa, la red­outable épouse de Canaro…

Extrait musical

Las Mar­gar­i­tas 1933-02–14 — Ada Fal­con accom­pa­g­née par Fran­cis­co Canaro.

L’archive sonore présen­tée ici, l’est à titre d’ex­em­ple didac­tique. La qual­ité sonore est réduite à cause de la plate­forme de dif­fu­sion qui n’ac­cepte pas les fichiers que j’u­tilise en et qui sont env­i­ron 50 fois plus gros et de bien meilleure qual­ité. Je pense toute­fois que cet extrait vous per­me­t­tra de décou­vrir le titre en atten­dant que vous le trou­viez dans une qual­ité audio­phile.

Paroles

En las lomas de mi pago yo corté
las más lin­das mar­gar­i­tas, con pri­mor
y a la Vir­gen del puebli­to las llevé,
para que ella me curara del amor.
Porque sabes, yo ando triste y ha de ser
por la moza del pues­tero Nicanor,
la vi en la tran­quera, una tarde muy her­mosa
y como un guali­cho, me ha deja­do el corazón.

En mi alazán,
bajan­do voy todas las tardes
con el afán
de este amor, lleno de alardes
y al recor­tar
flo­res de amor para lle­var,
can­dorosa mar­gari­ta, sobre la lomi­ta
yo sue­lo encon­trar pa’ mi ilusión,
has­ta el alma vendería
y lejos me iría a morir por vos.

Mar­gar­i­tas de mis pagos, que corté,
para aque­l­la lin­da moza de mi amor,
han san­gra­do como san­gra mi quer­er
y hoy quisiera darte todo mi fer­vor;
porque todo lo que nun­ca has de saber
hoy se llena de nos­tal­gia en mi dolor,
mi amor y mis flo­res, mar­gari­ta pri­morosa,
me han llena­do el alma como mi líri­ca can­ción.

Domin­go Pelle Letra : Alfre­do Angel Pela­ia
Dans les collines de mon domaine, j’ai coupé les plus belles mar­guerites.

Pour ter­min­er sur une note opti­miste, je vous pro­pose une autre des­tinée à faire men­tir Les Rita Mit­souko avec une his­toire d’amour qui se ter­mine bien…

Une his­toire d’amour qui se ter­mine bien.