En la buena y en la mala 1940-06-04 — Orquesta Enrique Rodríguez con Armando Moreno

Enrique Rodríguez Letra: Enrique Cadícamo (Domingo Enrique Cadícamo)

Cer­tains adorent, d’autres moins, Enrique Rodriguez. Cepen­dant, notam­ment avec le chanteur Arman­do Moreno (el muñe­co) a graver de joies choses, comme ce titre mag­nifié par les paroles de Enrique Cadí­camo. Je vous invite à écouter ce titre qui a tou­jours beau­coup de suc­cès en milon­ga, car il est dansant, entraî­nant, même si le héros de l’histoire n’est pas le plus heureux des hommes.

El muñe­co, peut sig­ni­fi­er, celui qui ne tra­vaille pas et qui touche tout de même son salaire, car son con­tremaitre le déclare présent. Bien sûr, ce n’était pas le cas de Moreno qui effec­tu­ait son tra­vail. Ce surnom lui aurait été attribué, car il était tou­jours souri­ant, par analo­gie avec les poupées qui ont un sourire peint sur le vis­age (Poupée se dit muñe­ca en espag­nol, muñe­co serait donc le mas­culin). Par ailleurs, il a com­mencé à tra­vailler pour Rodriguez à l’âge de 19 ans, soit rel­a­tive­ment jeune et pour­rait donc être un petit jeune, mais comme il était de grande taille, notam­ment par rap­port à Rodriguez, cela est moins prob­a­ble que ce soit l’origine de son surnom.

Dédi­cace à l’ami Chris­t­ian, qui se recon­naî­tra. Quand il débar­que à Buenos Aires, je lui dédie tou­jours une tan­da de Rodriguez pour saluer son arrivée.

Enrique Rodríguez y Arman­do Moreno

Extrait musical

Par­ti­tion pour piano de En la bue­na y en la mala Le tan­go est dédi­cacé par les auteurs à leur bon ami Car­los Gar­cia Pianiste chef dorchestre et com­pos­i­teur
En la bue­na y en la mala 1940-06-04 — Orques­ta Enrique Rodríguez con Arman­do Moreno.

Paroles

En la “bue­na” te encon­tré
en la “mala” te perdí…
Fue tu amor luz de ben­gala,
de azul y breves galas.
Mi cartera fue el imán que a tu ambi­ción
le hizo hac­er un sim­u­lacro de pasión…
Vam­pire­sa de mis noches de cham­pán
nun­ca te olvides de que:
En la “bue­na” te encon­tré
en la “mala” te perdí
y jamás un mal recuer­do
ten­drás de mí.

Cayó el telón… sobre tu sim­u­lación…
Difun­to ayer… de men­ti­ra y plac­er…
Te di esplen­dor… mis bil­letes y mi amor…
Fui sin quer­er… un juguete, mujer…
Y porque fui pa’vos
un hom­bre bueno, sí,
hoy sin pre­ocu­pación
puedo decir:

Que nn la “bue­na” te encon­tré
en la “mala” te perdí…
Fue tan blan­ca mi inocen­cia
y negra tu incon­cien­cia…
Te escapaste de mi lado sin saber
que en el fon­do de mi pecho había un quer­er…
Y hoy, te juro, sien­to ganas de llo­rar
porque me duele pen­sar:
En la “bue­na” te encon­tré
en la “mala” te perdí…
y al final me sien­to solo
lejos de ti…

(Final)
Que en la “bue­na” te encon­tré
en la “mala” te perdí…
y al final me sien­to solo
lejos de ti…

Enrique Rodríguez Letra: Enrique Cadí­camo (Domin­go Enrique Cadí­camo)

Traduction libre et indications

 

Dans le « bon », je t’ai trou­vée et dans le « mau­vais », je t’ai per­due…
C’était ton amour, feu de Ben­gale, d’atours bleus et brefs.
Mon porte­feuille a été l’aimant qui a fait faire à ton ambi­tion un sim­u­lacre de pas­sion…
Vam­pire de mes soirées cham­pagne, n’oublie jamais que :
Dans le « bon », je t’ai trou­vée, dans le « mau­vais », je t’ai per­due et tu n’auras jamais un mau­vais sou­venir de moi.
Le rideau est tombé… sur ta sim­u­la­tion…
Il mou­rut hier… de men­songes et de plaisir…
Je t’ai don­né la splen­deur… Mes bil­lets et mon amour…
Je fus sans le vouloir… un jou­et, femme…
Et parce que j’étais pour toi un homme bon, oui, aujourd’hui je peux dire sans souci :
Que dans le « bon » je t’ai trou­vée, et dans le « mau­vais », je t’ai per­due…
Mon inno­cence était si blanche, et noire ton incon­science…
Tu t’es échap­pée de mon côté sans savoir qu’au fond de ma poitrine il y avait un amour…
Et aujourd’hui, je te jure, j’ai envie de pleur­er parce que ça me fait mal de penser :
Que dans le « bon », je t’ai trou­vée et dans le « mau­vais », je t’ai per­due…
Et à la fin, je me sens seul loin de toi…
(Final)
Que dans le « bon », je t’ai trou­vée et dans le « mau­vais », je t’ai per­due…
Et à la fin, je me sens seul loin de toi…

Autres enregistrements du même jour

Pas d’autres ver­sions de ce titre que celle enreg­istrée par Rodriguez et Moreno. En revanche, ils ont enreg­istré une valse dite « fes­tive », le même jour, cette valse est par les mêmes auteurs, Enrique Rodríguez et Enrique Cadí­camo. Comme quoi ils pou­vaient faire preuve d’une grande diver­sité.

En la bue­na y en la mala 1940-06-04 — Orques­ta Enrique Rodríguez con Arman­do Moreno. C’est notre tan­go du jour.
Por aquí… por allá… 1940-06-04 — Orques­ta Enrique Rodríguez con Arman­do Moreno y coro. Il s’agit d’une valse fes­tive (Vals fes­ti­vo). Por aquí… por allá…, comme son œuvre sœur, n’a pas été enreg­istré par un autre orchestre.
Cou­ver­ture de la par­ti­tion de Por aquí por allá

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. À demain les amis !

Enrique Rodríguez

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