Llueve otra vez — ¡Vamos! 1944-05-24 — Orquesta Carlos Di Sarli con Alberto Podestá

Juan José Guichandut (Paroles et musique)Feliciano Brunelli Letra : Rodolfo Sciammarella

Hier, dans Des­de el alma, on s’adressait à l’âme, aujourd’hui c’est au cœur que l’on adresse sa sup­plique. C’est un intéres­sant par­al­lèle entre des titres qui con­tent une his­toire proche, celle de la néces­sité d’oublier et d’aller de l’avant. Les deux thèmes du jour sont Llueve otra vez et ¡VAMOS !

Convergence de thèmes

J’ai regroupé deux tan­gos, non seule­ment, car ils ont été enreg­istrés le même jour par les mêmes artistes, mais aus­si, car ils avaient le même thème, thème qu’ils parta­gent avec la valse d’hier, Des­de el alma. Ayons à cœur d’explorer de toute notre âme, ce thème.
Dans Des­de el alma, le con­seil, dans la ver­sion d’Homero Manzi, est don­né à l’âme. Je vous le remé­more : Avec la douleur qui ouvre une plaie vient la vie appor­tant un autre amour.
Les deux tan­gos du jour ne s’adressent donc pas à l’âme, mais au cœur.
Dans Lluve otra vez, le con­seil est N’espère pas, cœur ! Ne te peine pas pour son amour ! Demain, lorsque le soleil radieux percera à la chaleur d’autres amours, tu oublieras.
Le con­seil dans Vamos est très proche : Aban­donne-la et en avant, en avant, cœur !

Extraits musicaux

Llueve otra vez 1944-05-24 — Orques­ta Car­los Di Sar­li
Vamos 1944-05-24 – Orques­ta Car­los Di Sar­li

Paroles de Lluve otra vez

Escucha corazón
el eco de su voz…
Escucha, corazón, está llovien­do
y la llu­via va tejien­do
los recuer­dos de su amor.
¡Qué pena, corazón!
No es ella, ni es su voz.
Tan sólo es la obsesión que me dom­i­na,
el recuer­do que cas­ti­ga
des­de su adiós.

Llueve…
y un láti­go de luz me azo­ta,
relám­pa­go de fiebre loca.
La llu­via, sin cesar,
gol­pe­an­do en el cristal,
renue­va la emo­ción per­di­da.
Y entre la bru­ma creo ver su ima­gen,
igual que entonces, dicien­do adiós.
Llueve…
y el cielo se llenó de som­bras,
lo mis­mo que mi corazón.

Tris­teza que dejó
el eco de su voz.
Tris­teza de esper­ar inútil­mente
y creer que nue­va­mente
con la llu­via volverá.
¡No esperes, corazón!
¡ No penes por su amor!
Mañana cuan­do el sol radi­ante asome
al calor de otros amores,
olvi­darás.

Juan José Guichan­dut (Paroles et musique)

Traduction libre de Lluve otra vez

Écoute cœur, l’écho de sa voix…
Écoute, cœur, il pleut et la pluie tisse les sou­venirs de son amour.
Quelle tristesse, cœur !
Ce n’est pas elle ni c’est sa voix.
C’est juste l’obsession qui me domine, le sou­venir qui punit depuis son adieu.

Il pleut…
Et un fou­et de lumière me fou­ette, un éclair de fièvre folle.
La pluie, sans cesse, bat­tant sur la vit­re, renou­velle l’émotion per­due.
Et dans la brume, je crois voir son image, pareille qu’à l’époque, dis­ant au revoir.
Il pleut…
Et le ciel était rem­pli d’ombres, tout comme mon cœur.

Tristesse qui a lais­sé l’écho de sa voix.
Tristesse d’attendre en vain et de croire qu’à nou­veau avec la pluie elle revien­dra.
N’espère pas, cœur !
Ne te peine pas pour son amour !
Demain, lorsque le soleil radieux percera à la chaleur d’autres amours, tu oublieras.

Paroles de Vamos

Del fon­do de mis lágri­mas
y penas, pido a Dios,
que escuche mi implo­rar
y mi lamentación.
Que alivie este sufrir
que hay en mi vivir.
Y pue­da darme la res­i­gnación
de amor.

Con este sen­timien­to,
que se ha hecho una pasión,
no quiere com­pren­der
mi pobre corazón,
que de seguir así,
ten­dremos que vivir
con la vergüen­za
de una humil­lación.
Ayer te dije,
igual que hoy igual que siem­pre,
¡Vamos, vamos corazón!
Y no qui­siste hac­erme caso
y fue el fra­ca­so
de estar llo­ran­do
para siem­pre tu ilusión.

Hoy no estarías corazón aban­don­a­do,
hoy no estarías corazón arrin­cona­do
ayer te dije, igual que hoy,
igual que siem­pre,
¡Dejala y vamos, vamos corazón!

Feli­ciano Brunel­li Letra: Rodol­fo Sci­ammarel­la

Traduction libre de Vamos

Du fond de mes larmes et de mes douleurs, je demande à Dieu d’écouter mes sup­pli­ca­tions et mes lamen­ta­tions.
Qu’il allège cette souf­france qu’il y a dans ma vie.
Et qu’il puisse me don­ner la résig­na­tion de l’amour.
Avec ce sen­ti­ment, qui se mua en pas­sion, mon pau­vre cœur ne veut pas com­pren­dre que si cela con­tin­ue ain­si, nous devrons vivre avec la honte d’une humil­i­a­tion.
Hier, je te l’ai dit, pareil qu’aujourd’hui, pareil que tou­jours, en avant, en avant, cœur ! (Cœur ne s’adresse pas à sa chérie, mais à son cœur, siège de ses émo­tions).
Et tu ne voulus pas me prêter atten­tion et ce fus l’échec de pleur­er pour tou­jours, ton illu­sion.
Aujourd’hui tu ne serais pas aban­don­né, aujourd’hui tu ne serais pas acculé, cœur, hier je te l’ai dit, pareil qu’aujourd’hui, pareil que tou­jours,
aban­donne-la et en avant, en avant, cœur !

Bon, les amis, en avant, bonne journée et à demain !

Vamos

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