Rosa de Fuego 1957-03-19 — Orquesta Edgardo Donato con Alberto Aguirre

Manuel Jovés Letra : Antonio Viergol

Rosa de Fuego, la Rose de Feu, comme ils l’appellent. Quelle his­toire se cache der­rière ce titre énig­ma­tique ? Pour le décou­vrir, écou­tons la musique de Manuel Jovés et les paroles spec­tac­u­laires d’Antonio Vier­gol. La pre­mière ver­sion enreg­istrée de ce tan­go a un siè­cle, mais la ver­sion du jour a été ressus­citée il y a seule­ment 67 ans, jour pour jour.

Il est sou­vent con­seil­lé de déclar­er sa flamme avec des fleurs, mais par­fois, la rose la plus flam­boy­ante peut ne pas suf­fire. Nous allons plonger dans une ambiance mys­térieuse et avec une musique qui va sans doute en éton­ner plus d’un quand ils vont se ren­dre compte qu’il s’agit de Dona­to. Les plus éton­nés seront sans doute ceux qui oublient que les grands orchestres ont été act­ifs pen­dant plusieurs décen­nies et que donc, ils ont suivi les modes de l’époque.
Nous ver­rons égale­ment trois autres ver­sions. La plus anci­enne, enreg­istrée il y a donc un siè­cle par Juan Puli­do. Les deux ver­sions le plus récentes sont chan­tées par le même chanteur, Héc­tor de Rosas, au nom prédes­tiné pour ce titre. Ses enreg­istrements sont dis­tants de sept ans seule­ment, mais la plus grosse dif­férence vient des orchestres de Rober­to Caló et José Bas­so qui abor­dent le thème de façon très dif­férente.
Mais pour l’instant, intéres­sons-nous à notre tan­go du jour enreg­istré par Edgar­do Dona­to et Alber­to Aguirre, le 19 mars 1957.

Extrait musical

Rosa de fuego 1957-03-19 — Orques­ta Edgar­do Dona­to con Alber­to Aguirre

Les paroles

Rosa de Fuego, los hom­bres la llam­a­ban
Porque sus labios quema­ban al besar,
Y eran sus ojos dos ascuas que abrasa­ban
Y era un peli­gro su amor ambi­cionar.
Cuan­tos lograron, por ella ser mira­dos
Y de sus labios bebieron el plac­er,
Todos quedaron como car­boniza­dos
Entre los bra­zos de tan bel­la mujer…

Rosa de Fuego, feliz vivía
Rosa de Fuego, se divertía,
Has­ta tenía vanidad
De su dia­bóli­ca mal­dad…
Rosa de Fuego, los arru­in­a­ba
Rosa de Fuego, los cal­cin­a­ba,
Y al ver sus víc­ti­mas caer…
Se reía la mujer…

Mas cier­to día, cruzóse en su camino
Un hom­bre frío, de hielo el corazón,
Rosa de Fuego luchó con­tra su sino
E inútil­mente jugó con su pasión.
El hom­bre aquel, de san­gre de ser­pi­ente
De su mira­da, el fuego resis­tió,
Y de sus labios aquel beso can­dente
Se dom­ina­ba y escla­va se encon­tró…

Rosa de Fuego, ya no reía
Rosa de Fuego, se con­sumía,
Se le abrasa­ba el corazón
En el vol­cán de su pasión.
Y el hom­bre frío, la des­pre­cia­ba
Y el hom­bre frío, la mal­trata­ba,
Rosa de Fuego aún al morir…
Lo sen­tía reír…

Manuel Jovés Letra : Anto­nio Vier­gol

Traduction libre

Rosa de Fuego (Rose de Feu) ain­si les hommes l’appelaient
Car ses lèvres brûlaient quand elle embras­sait,
Et ses yeux étaient deux brais­es qui cal­ci­naient
Et c’était un péril de con­voiter son amour.
Com­bi­en réus­sirent à être regardés par elle
Et qui de ses lèvres burent le plaisir,
Tous restèrent car­bon­isés
Dans les bras d’une si belle femme…

Rosa de Fuego vivait heureuse
Rosa de Fuego s’amusait,
Elle tirait même de la van­ité
De sa méchanceté dia­bolique…
Rosa de Fuego les a détru­its
Rosa de Fuego, elle les a brûlés,
Et à voir ses vic­times tomber…
La femme riait…

Mais un jour, croisa son chemin
Un homme froid, au cœur de glace.
Rosa de Fuego s’est battue con­tre son des­tin
Et joua en vain de sa pas­sion.
Cet homme, au sang du ser­pent
Résis­tait à son regard et à son feu,
Et de ses lèvres au bais­er incan­des­cent
Fut dom­iné et elle s’est retrou­vée esclave…

Rosa de Fuego désor­mais ne riait plus
Rosa de Fuego, se con­sumait,
Son cœur brûlait
Au vol­can de sa pas­sion.
Et l’homme froid la mépri­sait
Et l’homme froid la mal­traitait,
Rosa de Fuego au moment de mourir…
Le sen­tit rire…

Autres versions

Rosa de fuego 1924 — Orques­ta Juan Puli­do. Colum­bia No.2186‑X, Matrice 93859. Un enreg­istrement acous­tique, mais de bonne qual­ité
Rosa de fuego 1957-03-19 — Orques­ta Edgar­do Dona­to con Alber­to Aguirre
Rosa de fuego 1957-06-19 — Orques­ta Rober­to Caló con Héc­tor De Rosas

Héc­tor de Rosas enreg­istre de nou­veau le titre, sept ans plus tard avec un autre orchestre pour une ver­sion bien dif­férente.

Rosa de fuego 1964 — Orques­ta José Bas­so con Héc­tor de Rosas. Héc­tor de Rosas
Jai peut être un peu for­cé le trait lhomme de glace jette vrai­ment un froid

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