Principe de la restauration de la musique de tango de l’âge d’or

La restau­ra­tion et la sauve­g­arde de la musique his­torique est un devoir

Lorsque l’on est DJ de tan­go, on a en général à cœur d’utiliser la meilleure qual­ité de musique pos­si­ble. Cepen­dant, cela ne suf­fit pas à la réus­site d’une presta­tion de DJ. Il vaut mieux une excel­lente ani­ma­tion avec de la musique de qual­ité moyenne, qu’une dif­fu­sion mal­adroite de morceaux « par­faits ».

Ces con­seils sont donc pour ceux qui veu­lent, comme moi, essay­er d’avoir la meilleure musique au meilleur moment dans les milon­gas.

Utiliser un original de la meilleure qualité possible

Les sup­ports à utilis­er sont dans cet ordre de la meilleure qual­ité à la pire. En rouge, ce qui est déjà numérisé.

  1. Matrice orig­i­nale (il en reste très peu). C’est ce qui sert à press­er les dis­ques, c’est une forme d’original.
  2. Bande mag­né­tique orig­i­nale d’époque (si elle est de bonne qual­ité).
  3. Disque d’époque (78 tours en shel­lac). Mal­heureuse­ment, beau­coup sont en mau­vais état et les DJ qui passent ces dis­ques en milon­ga détru­isent un pat­ri­moine.
  4. CD ou FLAC d’après un disque d’époque (shel­lac) — ATTENTION, toutes les édi­tions ne se valent pas. Ces dernières années, plusieurs édi­teurs se sont lancés dans ce marché avec des for­tunes var­iées. C’est une façon économique de se con­stituer une base musi­cale.
  5. Disque vinyle, 33 ou 45 tours (si l’enregistrement n’a pas de réver­béra­tion ajoutée, car c’est presque impos­si­ble à sup­primer de façon cor­recte).
  6. CD ou FLAC d’après une copie d’un vinyle (33 tours)
  7. Cas­sette ou car­touche audio depuis un disque d’époque
  8. Ser­vice de musique en ligne, type Spo­ti­fy. C’est en général une très mau­vaise source, car les musiques sont mal éti­quetées. En revanche, ça peut servir pour trou­ver le meilleur disque à acheter.
  9. Musique numérique en MP3
  10. Tomas radi­ales (enreg­istré depuis la radio ou la télévi­sion). Elles sont rarement exploita­bles en milon­ga, car de qual­ité générale­ment médiocre, mais ce sont sou­vent des doc­u­ments intéres­sants d’un point de vue his­torique. Ces doc­u­ments sont en général sur ban­des, mais on en trou­ve des copies numériques.

Précaution pour utiliser la copie avant traitement

Copie de disque

  1. Net­toy­er la matrice ou le disque. C’est extrême­ment impor­tant et sou­vent nég­ligé par ceux qui numérisent des dis­ques. Il ne suf­fit pas de pass­er un coup de brosse anti­s­ta­tique…
    Voir cet arti­cle pour un net­toy­age effi­cace et non destruc­tif du disque orig­i­nal.
  2. Utilis­er un dia­mant adap­té et une pres­sion de bras adap­tée au disque util­isé. Pour ne pas endom­mager le disque, le dia­mant doit être en excel­lent état.
  3. Réglez la vitesse de la pla­tine avec son stro­bo­scope. Cepen­dant, cer­taines mar­ques n’étaient pas tout à fait à la bonne vitesse, notam­ment pour les dis­ques les plus anciens. Si la tonal­ité exacte du morceau vous intéresse, il vous fau­dra la chercher en vari­ant la vitesse, ou procéder à un traite­ment ultérieur après numéri­sa­tion. Pour un DJ, cela a peu d’importance, il est pos­si­ble de mod­i­fi­er ces paramètres à la volée lors de la dif­fu­sion et aucun danseur ne va remar­quer même un demi-ton d’écart.
  4. Réglez de façon opti­male la courbe d’égalisation. Pour la plu­part des dis­ques Odeon et les vinyles après 1955, c’est la courbe RIAA. Pour des dis­ques plus anciens, il vous fau­dra creuser en fonc­tion de la mar­que et de la date.
  5. Numéris­er dans un for­mat non destruc­tif (Loss­less), en 44 kHz ou 48 kHz. Il est inutile d’utiliser un taux d’échantillonnage supérieur, car les dis­ques ne trans­met­tent pas de fréquences supérieures à 20 000 Hz. Pour ma part, j’enregistre en stéréo, même si le disque est mono. Cela per­met d’avoir le choix entre deux ver­sions très légère­ment dif­férentes. C’est utile pour le traite­ment des scratchs ou de cer­tains défauts du sig­nal.
  6. Enreg­istr­er le bruit du disque ou du sup­port mag­né­tique avant la musique et après la musique).
  7. Ranger pré­cieuse­ment le disque et ne plus y touch­er (le stock­er ver­ti­cale­ment et légère­ment pressé à l’abri de l’humidité exces­sive et de la forte chaleur).

Voir l’ar­ti­cle sur le net­toy­age des dis­ques Shel­lac 78 tours.

Exem­ple de courbe de pré-égal­i­sa­tion (RIAA)

En bleu, lors de l’enregistrement, les bass­es sont dimin­uées, pour éviter que le stylet ne fasse de trop gross­es vibra­tions et les aigus sont aug­men­tés pour mar­quer plus les sil­lons afin que les mou­ve­ments soient plus faciles à provo­quer lors de la lec­ture. En rouge, les réglages opposés dimin­u­ent les aigus et ren­for­cent les graves qui avaient été forte­ment atténués lors de l’enregistrement. Sans la resti­tu­tion de la courbe d’origine, les aigus seraient cri­ards et les bass­es absentes.

Exem­ple de tables de cor­rec­tion

Jusqu’en 1955, chaque com­pag­nie util­i­sait ses pro­pres réglages. Cela con­duit, si on ne respecte pas le rétab­lisse­ment de la pré-égal­i­sa­tion à des sons infidèles. Une bonne resti­tu­tion d’un disque ancien com­mence par la recherche des paramètres util­isés par le fab­ri­cant pour rétablir le son d’origine.

Extrait min­i­mal de tableaux de car­ac­téris­tiques des réglages den­reg­istrement de dif­férentes firmes

Copie de support analogique (cassette ou bande)

Les ban­des mag­né­tiques ont plusieurs défauts. Il peut y avoir une dupli­ca­tion de la spire antérieure, qui fait que l’on a une musique « fan­tôme », car la mag­néti­sa­tion d’une spire a « bavé » sur une autre. C’est surtout audi­ble avant un for­tis­si­mo, on l’entend quelques instants avant, de façon réduite.

Si les ban­des ou cas­settes ont été mal con­servées, le sup­port et/ou le liant qui main­tient les oxy­des métalliques se déli­tent, ce qui provoque des défauts dans le mag­nétisme de la bande aux endroits con­sid­érés et donc un son défectueux.

Si la bande est en bon état, il faut aus­si veiller à ce que le mag­né­to­phone le soit égale­ment.

Préparation du magnétophone

Pour les cas­settes, en général un bon mag­né­to­phone est suff­isant et ne demande pas de réglage par­ti­c­uli­er.

Il est cepen­dant recom­mandé d’utiliser un démag­né­tiseur de têtes de lec­ture pour enlever une mag­néti­sa­tion résidu­elle qui pour­rait don­ner du souf­fle et/ou endom­mager le sig­nal mag­né­tique de la bande mag­né­tique.

Jai ce mag­né­tiseur depuis plus de quar­ante ans Il est tou­jours en vente Je lutilisais surtout pour les mag­né­to­phones à bande mais il est util­is­able pour les appareils à cas­settes

Pour utilis­er un démag­né­tiseur, c’est assez sim­ple, mais il faut bien suiv­re la procé­dure.

  1. Débranch­er le mag­né­to­phone (s’il est à pile, enlever les piles).
  2. Branch­er le mag­né­tiseur, mais laiss­er le bou­ton en posi­tion OFF.
  3. Approcher le démag­né­tiseur aus­si près que pos­si­ble de la tête de lec­ture.
  4. Gliss­er le bou­ton en posi­tion ON.
  5. Effectuer des petits cer­cles autour de la tête de lec­ture, aus­si près que pos­si­ble, mais sans touch­er la tête de lec­ture. Pour un mag­né­to­phone à bande, il y a plusieurs têtes…
  6. Éloign­er lente­ment le démag­né­tiseur, le plus loin pos­si­ble, SANS l’ÉTEINDRE.
  7. Une fois qu’il est le plus loin pos­si­ble (le câble d’alimentation est un peu court, prévoir de l’organiser de façon à pou­voir éloign­er le démag­né­tiseur des têtes facile­ment), met­tre le bou­ton curseur sur OFF.

C’est tout pour la démag­néti­sa­tion. Il reste une autre étape pour net­toy­er le mag­né­to­phone, net­toy­er les têtes. Pour cela, utilisez un Coton-Tige imbibé d’alcool (iso­propy­lique ou à défaut 90°). Si cela fait un moment que vous ne l’avez pas fait, vous retir­erez un dépôt brun ou noirâtre. Ce sont des par­tic­ules arrachées aux ban­des et/ou de la saleté 😉

Atten­tion à ne pas faire couler d’alcool dans le mag­né­to­phone ou ailleurs que sur le coton tige humide.

Pour les lecteurs de cas­settes, il existe des cas­settes de net­toy­age.

  • Humid­i­fi­er la bande à tra­vers de la fenêtre (elle ne com­porte pas de vit­re, con­traire­ment aux cas­settes nor­males). Faire défil­er la bande. Cer­taines cas­settes con­ti­en­nent une zone plus abra­sive pour net­toy­er. Ne pas en abuser.
  • Ces cas­settes sont désor­mais assez chères (il faut les chang­er tous les qua­tre ou cinq util­i­sa­tions). Si les têtes de lec­ture sont acces­si­bles, il est plus économique d’utiliser des Cotons-Tiges et la procé­dure pour les mag­né­to­phones à bande. Lorsque les têtes sont sèch­es, vous pou­vez utilis­er le mag­né­to­phone (c’est instan­ta­né si vous avez util­isé de l’alcool iso­propy­lique).

La vitesse et l’enroulement des bandes magnétiques

Con­traire­ment aux cas­settes qui sont rel­a­tive­ment stan­dard­is­ées, les mag­né­to­phones à bande utilisent des vitesses dif­férentes et même des types d’enroulement dif­férent.

Il faut donc un mag­né­to­phone dis­posant des mêmes vitesses que l’appareil d’origine. Tous les mag­né­to­phones actuels n’ont pas ces vitesses. On pour­ra copi­er ces ban­des, mais il fau­dra restituer la vitesse orig­i­nale sur le sig­nal numérisé.

Sur les matériels anciens, la bande était par­fois enroulée avec l’oxyde mag­né­tique à l’extérieur de la bande. Sur d’autres matériels et sur les plus récents, l’oxyde est sur la par­tie intérieure de l’enroulement. Il peut donc être com­pliqué de lire une bande anci­enne sur un appareil plus mod­erne.

Une autre dif­fi­culté est l’utilisation d’alignements dif­férents des têtes de lec­ture. Les ban­des anci­ennes étaient nor­male­ment mono. Elles étaient enreg­istrées dans la par­tie inférieure de la bande, puis retournées pour lire l’autre côté. Il y a donc deux pistes, une dans chaque sens. Sur un matériel stéréo, il y a deux pistes. La lec­ture avec une tête mono fait qu’on lit égale­ment l’espace entre deux pistes, c’est-à-dire que l’on a un sig­nal moins bon.

Avec un mag­né­to­phone stéréo, on peut lire une piste mono à con­di­tion que les têtes soient en face de la piste. Au pire, on utilise qu’une seule des pistes.

Si le mag­né­to­phone dis­po­sait de plus que deux pistes dans chaque sens, il faut un mag­né­to­phone mul­ti­p­iste, ce qui est un matériel pro­fes­sion­nel. Dans ce cas, les pistes sont toutes dans le même sens. La bande ne se retourne pas quand on arrive au bout.

Un autre piège, ce sont les réglages du mag­né­to­phone en fonc­tion du type de bande. Si on dis­pose des boîtes orig­i­nales des ban­des, on trou­ve les indi­ca­tions. Sinon, il faut y aller par tâton­nement.

Un tout dernier point, cer­tains mag­né­to­phones util­i­saient un sys­tème de réduc­tion de bruit, type Dol­by. Il faut donc en tenir compte et utilis­er le décodeur adéquat. Avec les cas­settes, c’est assez sim­ple, avec les mag­né­to­phones à bande, il fau­dra peut-être acquérir un décodeur séparé.

Il a existé aus­si des car­touch­es, sortes de gross­es cas­settes. Pour ces ban­des, la dif­fi­culté sera de trou­ver un lecteur en bon état de marche.

En gros, récupér­er des ban­des anci­ennes, c’est com­pliqué, sauf pour les cas­settes.

Utilisation d’une copie déjà numérique

Vous avez acheté une copie numérique, ou vous avez procédé vous-même à l’enregistrement. Si la musique est par­faite, n’y touchez pas. Mais c’est rarement le cas.

Il ne faut pas oubli­er que vous allez créer des tan­das et que ces dernières doivent être homogènes. Pas ques­tion d’avoir un titre cri­ard, suivi d’un titre sourd, puis un titre très fort et à la lim­ite de la dis­tor­sion et ter­min­er sur un titre presque inaudi­ble.

Un autre point con­siste à nor­malis­er les débuts et les fins de morceaux. Pour ma part, j’ai 0,7 sec­onde au début de tous mes morceaux et 3 sec­on­des à la fin de tous mes morceaux. Cela évite que deux morceaux se choquent, ou qu’il faille atten­dre 10 sec­on­des entre deux titres.

Ordre des opérations pour le traitement des musiques numériques

  1. Faire une sauve­g­arde du sup­port numérique pour revenir à l’état ini­tial en cas d’erreur.
  2. Sélec­tion­ner une par­tie sans musique et avec le bruit de fond du disque. S’il y a des scratchs, les net­toy­er aupar­a­vant, un par un, ou mieux, sélec­tion­ner une zone entre deux scratchs.
  3. Faire une empreinte du bruit de fond, de préférence à la fin du disque et la sous­traire de l’enregistrement. ATTENTION à ne pas sous­traire uni­for­mé­ment, mais seule­ment dans les fréquences du bruit afin de ne pas touch­er la musique (on peut activ­er 100 % pour les fréquences très bass­es ou très hautes et dos­er les autres fréquences en fonc­tion de la musique). Cela demande un logi­ciel évolué, pas du type Audac­i­ty qui applique l’empreinte de façon égale sur toutes les fréquences). Il y a d’autres options à pren­dre en compte, ce tuto­riel est sim­pli­fié…
  4. Faire la même chose avec une empreinte au début du disque. Cepen­dant, atten­tion à bien choisir le lieu, car sou­vent le début du disque est abîmé par l’impact de la pointe de lec­ture lors des écoutes. L’empreinte ne sera pas représen­ta­tive de l’état du disque sur son inté­gral­ité. Si le début du disque n’est pas abîmé (ou si l’original était une matrice). Si la copie numérique ne com­porte pas des bouts d’amorce au début ou à la fin, essay­er d’utiliser un moment de silence. Atten­tion à ne pas pren­dre une par­tie avec un peu de son. Si c’est impos­si­ble, met­tre à zéro la déduc­tion d’empreinte sur les fréquences de la musique présente dans cette sélec­tion.
  5. Net­toy­er les scratchs sur la musique. C’est un tra­vail de patience. Sélec­tion­ner le scratch et appli­quer l’outil de cor­rec­tion sur les quelques mil­lisec­on­des néces­saires. Il existe des plu­g­ins de sup­pres­sion automa­tique de scratchs, mais ils sont sou­vent néfastes au mes­sage sonore. Il con­vient donc de ne pas en abuser.
    Ne pas utilis­er la sup­pres­sion de fréquence pour lim­iter le bruit (méth­ode la plus courante), car cela se fait égale­ment au détri­ment de la musique). C’est en revanche la seule méth­ode pos­si­ble lors de la dif­fu­sion en direct, par exem­ple si le morceau « orig­i­nal » fourni pour une démo est vrai­ment trop bruité.
  6. Revoir l’équilibre sonore du morceau. Cela con­siste à restituer la vitesse ini­tiale (au cas où l’original serait un disque 33 tours ou une copie numérique d’origine dou­teuse). On peut aus­si jouer sur les fréquences pour réhar­monis­er le morceau. Ce tra­vail se fait de préférence au casque. On véri­fie que les instru­ments se dis­tinguent bien. Je con­seille de véri­fi­er le résul­tat égale­ment sur une sono… Plus le morceau sera pro­pre et bien équili­bré et le moins il y aura besoin d’intervenir en milon­ga pour adapter le vol­ume et les fréquences.
  7. Enreg­istr­er le résul­tat dans un for­mat numérique sans perte (Loss­less).
  8. Éventuelle­ment, faire une copie pour l’utilisation en milon­ga, au min­i­mum MP3 à 320 kb/s si on n’a pas la place de con­serv­er l’original en HD. Pour ma part, je dif­fuse de l’ALAC, Loss­less, mais chaque fichi­er fait au moins 30 Mo…

Exem­ple de morceau avec restau­ra­tion :

Cet extrait est tiré de « Vio­lines gitanos » Musique : Enrique Maciel Orches­tra Rober­to Fir­po Enreg­istrement Odeon 8949 5611, enreg­istré à Buenos Aires le 21 mai 1930. On peut enten­dre l’enregistrement depuis le disque 78 tours orig­i­nal, avant et après retouche des scratchs. https://youtu.be/ZZWpox_lGbg

Ce qu’il ne faudrait pas faire

Acheter de la musique dite « Remasterized ».

C’est dans presque tous les cas très, très médiocre, y com­pris dans les CD du com­merce. Ces morceaux don­nent l’impression que la musique est jouée dans une salle de bain. Les sons sont étouf­fés. En un mot, c’est moche à écouter.

Cet extrait est tiré de « Vio­lines gitanos » Musique : Enrique Maciel Orches­tra Rober­to Fir­po Enreg­istrement Odeon 8949 5611, enreg­istré à Buenos Aires le 21 mai 1930. On peut enten­dre l’enregistrement depuis le disque 78 tours orig­i­nal, avant et après retouche des scratchs.

Mais c’est aus­si moche à voir…

À gauche le morceau brut Il y a des détails fins qui peu­vent être des bruits de disque mais on voit que les fréquences sont représen­tées À droite le traite­ment  Remas­ter­ized  qui est tant à la mode main­tenant et que lon a pu écouter dans lextrait ci dessus On dirait que la musique est érodée comme de la neige qui aurait fon­du Les cristaux de la musique sont désor­mais de la soupe

Espérer qu’un morceau en MP3 va donner un excellent FLAC.

Si je con­seille d’enregistrer tout ce qu’on mod­i­fie dans un for­mat Loss­less, c’est juste pour ne pas per­dre en qual­ité à chaque enreg­istrement. Le morceau passé de MP3 à FLAC ne sera pas meilleur… C’est juste qu’il ne se dégradera pas si on l’enregistre plusieurs fois.

Conclusion

Avoir la meilleure musique est un respect pour les danseurs et con­traire­ment à ce que cer­tains dis­ent, ils s’en ren­dent compte, même de façon incon­sciente.

Les sonorisa­teurs s’en ren­dent égale­ment compte et cela per­met d’instaurer une rela­tion de con­fi­ance avec eux et ain­si, ils don­nent un peu plus de lib­erté au DJ pour inter­venir sur la sonori­sa­tion. Ils appré­cient d’avoir une presta­tion de niveau sonore tou­jours adap­té et de ne pas avoir à revoir sans cesse le vol­ume, voire l’égalisation quand le DJ a des musiques d’origines dif­férentes et incom­pat­i­bles.

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