Adiós 1926-12-31 (vals) — Orquesta Roberto Firpo

Pedro Láurenz (Pedro Blanco) Letra:

Adiós 2024. Cette année se ter­mine aujour­d’hui et 2025 pointe son nez. C’est sans doute l’oc­ca­sion de se faire des promess­es de meilleure année. Pour pass­er le cap, rien de mieux qu’une instru­men­tale qui chas­se tous les soucis et fait fleurir le bon­heur sur les lèvres et dans le cœur des . Cette valse, enreg­istrée le 31 décem­bre 1926 par , est une des pre­mières enreg­istrées avec les capac­ités de l’ élec­trique (qui fête son siè­cle d’ex­is­tence) et on sent qu’elle com­mence à se libér­er des con­traintes de l’. Que 2025 soit la nou­velle généra­tion qui sur­passe l’an­ci­enne sur la route du bon­heur.

Adiós 1926-12-31 — Orques­ta Rober­to Fir­po
Pedro Lau­rens avec son ban­donéon la par­ti­tion de Adiós et José De Gran­dis

Le rythme est soutenu et les danseurs pour­ront utilis­er leur réserve d’én­ergie pour aller jusqu’au bout de la valse. La monot­o­nie que pour­rait engen­dr­er la reprise des par­ties sans réelles vari­a­tions et en n’é­tant qu’in­stru­men­tale n’est pas vrai­ment présente, car on se laisse pren­dre par le mou­ve­ment et, lorsqu’ar­rive la fin, on aurait bien aimé que cela dure un peu plus.

Rober­to Fir­po

Cette ver­sion instru­men­tale, la seule enreg­istrée, mal­gré l’u­til­i­sa­tion du mode mineur sur les 2/3 de sa durée, n’en­gen­dre pas la mélan­col­ie. On ne se ren­dra pas compte de la tristesse sous-jacente à l’, tristesse dévoilée par les paroles du poète (vio­loniste et com­pos­i­teur), José Pedro De Gran­dis.
Ce thème con­vient assez bien à Fir­po, qui a sou­vent un curieux mélange de tristesse et d’én­ergie dans ses inter­pré­ta­tions.

Paroles

Las blan­cas flo­res que en ti he deposi­ta­do
Fueron un sím­bo­lo de fe que puse en ti,
Y me ale­jé tristón
Dudan­do si al volver
Sería dueño de tu .
Mas esas flo­res de pena han mar­chi­ta­do
Al ver lo pron­to que te olvi­daste de mí,
Y al ver su pena yo
Tam­bién dolor sen­tí
Por ser tan cru­el esta desilusión.

Fue la plá­ci­da luna
Tes­ti­go de los besos,
Y dul­ces embe­le­sos
Que a tu lado gocé;
Mis labios fer­vorosos,
Tu nom­bre, han ben­de­ci­do
Tu nom­bre tan queri­do
Que no olvi­daré.
Olvi­das que fijaste
Tus ojos en mis ojos,
Dijiste con son­ro­jos:
“Me acor­daré de vos”;
No quise des­pedirme
Te dije: “has­ta luego”,
Y aho­ra cuan­do llego
Reci­bo tu adiós.

Si al recor­darme besas esas flo­res que te he dado
No te asom­bre si vuel­ven a revivir,
Porque en ellas mi corazón he deja­do
Que implo­rante, tus besos ha de pedir.

Pedro Láurenz (Pedro Blan­co) Letra: José Pedro De Gran­dis

libre des paroles

Les fleurs blanch­es que j’ai déposées en toi étaient un sym­bole de la foi que j’ai placée en toi,
Et je me suis éloigné, triste, doutant qu’à mon retour je sois le pro­prié­taire de ton cœur.
Mais, ces fleurs de cha­grin se sont fanées quand j’ai vu comme tu m’as vite oublié, et quand j’ai vu leur cha­grin, j’ai aus­si ressen­ti de la douleur parce que cette décep­tion était si cru­elle.
La lune placide a été témoin des bais­ers et des doux ravisse­ments dont j’ai joui à tes côtés ;
Mes lèvres fer­ventes ont tant béni ton prénom, ton prénom si cher que je ne l’ou­blierai pas.
Tu oublies que tu as fixé tes yeux dans mes yeux, tu as dit en rougis­sant :
« Je me sou­viendrai de toi » ;
Je ne voulais pas te dire au revoir, je t’ai dit : « à plus tard »,
Et main­tenant, quand j’ar­rive, je reçois ton adieu.
Si, lorsque tu te sou­viens de moi, tu embrass­es ces fleurs que je t’ai don­nées, ne t’é­tonne pas si elles revi­en­nent à la vie, car, en elles, mon cœur a déposé en implo­rant que tes bais­ers soient demandés.

À l’an­née prochaine, les amis !

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DJ BYC Bernar­do DJ — VJ

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